L'avortement à travers les siècles

Avorter signifie s'arrêter entre les deux. Abandonner signifie donc arrêter avec force le fœtus de devenir un bébé.

Alors que beaucoup de gens peuvent penser que la controverse autour de l'avortement n'a été qu'un problème moral récent, l'avortement a toujours été un sujet brûlant parmi les sociétés, remèdes homéopathiques pour l'avortement, même les plus anciennes. L’avortement remonte aussi loin que les anciens Romains et les Grecs qui en étaient les grands défenseurs; certains des philosophes les plus célèbres de l'époque ont écrit à ce sujet de manière positive. Il existe aujourd'hui de nombreux textes qui non seulement défendent les avantages de l'avortement, mais proposent également des recettes et des herbes pouvant être utilisées pour mettre fin à une grossesse.

Les avortements de massage sont pratiqués en Asie du Sud-Est depuis au moins 1150 après JC; au Cambodge, une sculpture représentait cette pratique. Il existe également des enregistrements d'avortement existant au Japon au XIIe siècle. L’avortement a connu de nombreuses phases tout au long de l’histoire, les premiers écrits faisant état de l’appui de civilisations anciennes, mais à mesure que le Moyen Âge progressait, de nombreux nobles et des membres du clergé se sont opposés à elle. Des brochures annonçant qu'il s'agissait d'un péché abominable ont été écrites et beaucoup se sont exprimées dans l'espoir de le faire contre la loi.

En raison de ce changement de perception de l'avortement dans la société, les femmes ont eu recours à des mesures extrêmement drastiques et meurtrières dans l'espoir de mettre un terme à leur grossesse. De nombreuses femmes ont utilisé leur ceinture pour exercer une pression énorme sur leur abdomen afin de mettre fin à leur grossesse. Le 19ème siècle a vu de nombreuses interdictions frappant la pratique de l'avortement; à cette époque, de nombreux développements médicaux et scientifiques ont également eu lieu, qui ont permis la création d’une sorte de clinique de porte arrière pour les femmes ayant besoin d’aide. Des publicités ont été placées dans des journaux proposant des choses telles que des pilules à base de plantes comme "remède pour femme".

Ann Lohman, ou Madame Restell, était une activiste féminine populaire de l'époque victorienne qui aidait les femmes à subir un avortement. Pendant cette période de l'histoire, les avortements étaient illégaux et son travail était donc très dangereux et secret. Elle avait des cliniques à Boston et à Philadelphie et faisait l'objet d'une surveillance constante de la part des forces de l'ordre. Elle a placé plusieurs annonces proposant des pilules aux femmes qui avaient besoin de "réguler leur cycle menstruel ce site". Elle a également parlé à de nombreuses femmes, même mariées, des risques d'avoir des enfants et de savoir si cela valait le fardeau émotionnel et financier que cela valait. En 1878, elle fut arrêtée, mais le lendemain matin, elle se suicida avant son arrivée devant le tribunal.